Le génocide de 2014
La communauté Ezidi a traversée de nombreuses tentatives d'annihilation et une discrimination importante tout au long de son histoire, surtout depuis l'émergence des religions Abrahamiques. 73 de ces actes pouvaient être comptés, commandités par les différentes pouvoirs ayant occupé la région.
En 2014, un 74ème acte monstrueux fut commis par le groupe état islamique, un plan élaboré pour détruite les fondations mêmes d'une société réunie sous la bannière de la paix et une culture de tolérance.
Le 3 août 2014, le groupe état islamique a envahit les régions du Sinjar et de Nineveh dans le Nord de l'Irak, territoire ancestral de nombreuses minorités du pays.
Cette conquête était primordiale pour le groupe terroriste, dans le but de "nettoyer" leur territoire de ce qu'ils decrivaient comme des infidèles.
La communauté Ezidi, décrite comme adoratrice du diable par le groupe, fut méthodiquement détruite dès le premier jour de l'invasion. .
Au Sinjar, plus de 2,000 personnes (surtout des hommes) furent systématiquement tués et plus de 6,000 femmes et enfants furent kidnappés et réduits en esclavage.
Des survivant.e.s sont parvenus à fuir dans la région du Kurdistan Irakien ou sur la montagne du Sinjar, dominant la région, elle est considérée comme sacrée par les Ezidis.
La-bas, ils ont souffert du manque d'eau et de nourriture en plus de subir des attaques constantes des terroristes, installés en contrebas de la montagne.
Les femmes et jeunes filles kidnappées furent directement transporté à Mossoul ou Raqua pour être vendue en tant qu'esclave. Elles ont été forcé de se convertir, furent violées, humiliées, torturées et enfermées.
Les jeunes garçons kidnappés furent envoyé dans des camps d'entraînement pour être lobotomisé et servir de chair à canon.
Les survivant.e.s ont tout perdu et ont été contraint de fuir leurs maisons, écoles, universités ou emplois.
Elles et ils furent installé dans des camps de personnes déplacées, où vivent désormais plus de 300.000 d'entre eux depuis plus de 5 ans.
Les camps de sont ni surs ni stable ,à cause du manque important de services, d'aides et de personnels; notamment due à l'indifférence gouvernementales et des institutions locales. La majorité des Ezidis souffrent de séquelles psychologiques et ne reçoivent pas l'aide nécessaire, conduisant certain.e.s au suicide.
